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La finale de la 47e édition  la Marseillaise
Hernandez, Castano, Hovaguimian sacrés 11-07-2008 La finale de la 47e édition du Mondial la Marseillaise à pétanque a rendu son verdict, jeudi, au terme d'une incroyable finale. Une partie qui aura durée plus de 2h30, tenant en haleine jusqu'aux ultimes secondes les 3000 spectateurs massés dans les tribunes du carré d'honneur devant l'Hôtel de ville de Marseille. Le team Hernandez et celui de Bordg se sont en rendus coups pour coups, tout au long des dix-huit mènes qu'aura duré la partie. Au final le dernier mot est revenu aux pensionnaires de la Boule Atomique de Vitrolles qui s'imposent 13-12. Le président de la Boule Florian Robert Bordg et ses équipiers Mohammed Benmostefa (lauréat du challenge Kokoyan, récompensant le meilleur pointeur) et Philippe Stievenart échouent d'un rien. Le challenge Brocca récompensant le meilleur tireur est revenu à Julien Castano, 24 ans. l a fallu deux heures cinquante deux minutes de jeu, dix sept mènes dont trois annulés pour désigner le vainqueur de cette 47ème édition. Les six finalistes ont donné un spectacle extraordinaire aux spectateurs entassés dans des tribunes archi comble. Un vrai duel de géants, avec des moments magiques que seul le Mondial peut offrir. Si la victoire est revenue à la triplette de Vitrolles, Daniel Hernandez, Richard Hovaguimian et Julien Castano, on peut englober tous les acteurs dans les mêmes louanges. Dans une ambiance de corrida, les deux équipes se sont livrées un mano à mano d’une grande intensité, avec des renversements de situations, des mènes pleines, de la souffrance, et du plaisir. Dans ce contexte on a pu découvrir le talent conjugué de Julien Castano et Richard Hovaguimian. Ils ont confirmé, dans la nuit marseillaise une classe, une solidité et un culot monstre. Celui de la jeunesse. Objectif enfin atteint Daniel Hernandez, le maudit des carré a enfin atteint son objectif. Son calme et son sang froid ont permis à ses équipier de s’exprimer pleinement, sans pression presque en toute décontraction. Hernandez a fini par gagner son Mondial. Sa persévérance a payé. Que dire des vaincus? Sinon que l’immense classe de Benmostefa a encore éclaboussé la partie. Sa manière d’envoyer les boules dans la nuit étoilée est hallucinante, d’une précision chirurgicale. Philippe Stievenart a paru le moins à l’aise, surtout dans cette dernière mène où il échoue deux fois au tir. Il a pourtant, dans la mène précédente " planté " un carreau qui permit à son équipe de recoller à douze partout. On pensait, à cet instant là, le champion de Jeu Provençal capable de terminer sur les chapeau de roues. La suite prouva le contraire. C’est rageant pour Robert Bordg qui a tiré son épingle du jeu, il désirait tant conquérir cette couronne pour la dédier à son ami " Pétou ". Qu’importe, il venait de disputer une des plus belles finale de l' épreuve, si ce n’est la plus belle, marqué un état d’ esprit extraordinaire. Celui que préconise le Mondial la Marseillaise à la Pétanque. Messieurs, bravo et à l’année prochaine. _____________________________________________________ LE MONDIAL A MARSEILLE COMME SI VOUS Y ETIEZ..... _____________________________________________________ Petit bilan sur la Finale de Pétanque qui s’est déroulée devant la Mairie sur le Vieux Port. De Jeunes bloggeurs se sont immiscés dans le carré VIP et intégrés à cette société particulière qui leur était inconnue, un point de vue à découvrir. Nous sommes le Jeudi 10 Juillet, finale de la Mondiale Marseillaise de Pétanque. On arrive vers 17h. On se retrouve face à quelques complications pour rentrer dues à la sécurité: nous étions quatre, et nous n'avions que deux badges. Après un aller retour au journal la Marseillaise, où nous avons d'ailleurs rencontré Maurice Brandi, nous avons réussi à obtenir deux entrées supplémentaires. D'abord, on a assiste à la finale du Grand Prix Féminin "EDF-la Marseillaise". C'était une partie intéressante remportée par une équipe de Madagascar qui se définit comme la première équipe étrangère à avoir remporté le tournoi. L’ambiance dans les gradins était très dynamique, la famille et l'entourage était de la partie pour les encourager et célébrer la victoire. La remise du trophée c'est faite accompagnée d'un joli chèque, d'un bouquet et d'une bise des organisateurs. Puis vient la grosse surprise à la finale L'Ecureuil-La Marseillaise après une petite pause apéritif. Ce sont des Jeunes qui nous ont montré un niveau de jeu très élevé, appréciés par les supporters et les fans de pétanque petits et grands. Un très jeune garçon se voit sortir du lot avec de très beaux pointages et est acclamé à chaque carreau. En attendant la Finale du "Mondial La Marseillaise", on a pu se détendre sur le bateau "le marseillois". On a pu profiter du service de bord, des personnalités de la compétition, célébrités et confrères de la presse devant un superbe buffet. L'alcool était à volonté, et le Ricard était la vedette. Beaucoup de personnes ont essayé de monter à bord, même ceux qui n’étaient pas autorisés. Le bateau a été évacué du fait qu'il était surchargé, et d'ailleurs certains faisaient la queue pour monter et profiter de l'apéritif. On a d'ailleurs entendu " Le bateau va couler si ça continue" par un agent de l'ordre pendant que l'on évacuait. Ensuite, Nous nous sommes installés dans la section presse, à côté du plateau de France 3. Michel Adam, gagnant de la finale l'année dernière et plusieurs fois participant du tournois, nous fait remarquer en regardant la compétition « le niveau de cette année est inferieur à l'année dernière car il manque des grosses têtes de la pétanque ». Michel Montana sort enfin du plateau de France 3, nous l'avons intercepté pour lui poser quelques questions. Président de La Mondiale la Marseillaise à pétanque, il nous a confié qu'il n'était pas du tout déçu du tournoi,« avec 20% de participation de plus que l'année dernière et 13000 joueurs, comment voulez-vous ne pas assister à une finale énorme ! » Les équipes de Robert Bordg et Daniel Hernandez se sont affrontées sans relâche pendant plus de deux heures. Bordg menait le jeu au début mais l'équipe de Hernandez a su égaliser le score. A la dernière mène, il y a 12 points partout. Et dans un magnifique carreau l'équipe d'Hernandez a pu arracher la victoire. Le suspense était à son comble. Jusqu'à la dernière minute, on en avait le souffle coupé. L'Ambiance était à la fête pour tous, sauf pour Robert Bordg qui quitta le terrain énormément déçu car il jouait pour son défunt ami Petou. Son équipe nous a montré un niveau de jeu exceptionnel néanmoins. Un des joueurs de l'équipe vainqueur me glisse rapidement « j'ai eu la pression jusqu'au bout », et on n'en doute pas. Nous nous avançons tranquillement vers le chapiteau, lieu où se déroule une petite réception en l'honneur de la clôture de l'évènement. L'entrée est libre aux journalistes, mais à personne d'autres. Michel Montana fait un discours en invitant le comité d'honneur à se regrouper autour de lui. Il confie avant de rendre le micro que l'année prochaine sera le centenaire de Paul Ricard. En tout cas on peut attendre le tournoi de l'année prochaine avec impatience pour de nouvelles aventures et une compétition de haut niveau. On comptera sur un évènement exceptionnel. Ludo, Litho et Sofiane ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Comment j'ai approché Danièle grâce aux boules La scène est d'un érotisme caniculaire. J'ai attendu toute ma vie pour ce moment. « Prête-moi ton dos », m'enjoint Danièle Gilbert. Devant tout ce monde, en plein parc Borély ? Je m'exécute. Elle griffonne son autographe sur mon omoplate, le fait précéder de « Gros bisous », confirmant définitivement qu'entre nous, c'est du sérieux. C'est fait. J'ai rencontré mon idole. Peut-être le plus difficile de mes défis de cet été, vu la cohue. Mais je m'étais longtemps préparé, je savais qu'elle fréquentait assidûment le Mondial La Marseillaise à la Pétanque, qui dure jusqu'à jeudi. Universalité du sport boules, son Tournoi des artistes réunissait hier des triplettes de pipoles hétéroclites, parfois surréalistes. Où, ailleurs, Lord Kossity ferait-il équipe avec Patrick Guillemin, héros des Vécés étaient fermés de l'intérieur ? Sous mes yeux éblouis défileront aussi, entre autres, Jean-Luc Reichman - qui « n'hésite jamais à exhiber ses boules », plaisante Marcel Philippot en s'incrustant sur sa photo -, Jean-Jacques Debout, Popeck, Patrick Bouchitey, Marie-Laure Augry, Claude Brasseur, Diana de L'île de la Tentation... Mais moi, je suis venu pour Danièle. Qui s'éloigne tout sourire sacoche en main dans la poussière, estimant « pas terribles » ses performances passées au Mondial. Déjà groggy par l'émotion, une boule perdue manque de m'achever. Pas grave. Depuis hier, j'ai vécu ma vie à 100 %. Sébastien Carayol - ©2008 20 minutes

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