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13ème National de Combrit en détail...
 

13ème National de Combrit (29) - 17, 18 et 19 Août 2018
un super cadre, une organisation au top !
il ne faut pas être surpris que 3 mois avant le jour J les inscriptions sont complètes
 
 
 
 
 
 
 

Plus de 2 500 joueurs s’affrontent ce week-end au 13e National de Combrit et de Cornouaille. Parmi eux, une star : Christian Fazzino, 62 ans, élu « joueur du siècle ». Rencontre avec le Lionel Messi de la pétanque.


Vous connaissez déjà cette compétition, elle vous réussit plutôt bien.

Oui, j’y suis venu deux fois et j’ai gagné deux fois, en 2010 et 2014. Mais le plateau est de plus en plus relevé. Cette année, il y a cinq, six équipes vraiment difficiles à battre.


Quelle est la particularité de cette épreuve ?

Le cadre est magnifique mais le terrain est difficile, les données sont traîtres. Impossible par exemple de tirer tout le temps et encore moins à la rafle (ou à la « raspaille »). Ça permet d’égaliser les forces entre équipes.


Qu’est-ce qui fait un bon joueur de pétanque ?

Le mental bien sûr mais il faut aussi être bien préparé physiquement. Personnellement, je fais attention quotidiennement à mon hygiène de vie et notamment à mon alimentation. Je fais aussi beaucoup de vélo, pas par passion, mais pour entretenir mes jambes.


La pétanque est donc un véritable sport ?

Bien sûr ! Les retransmissions de grands événements sur la chaîne TV Équipe 21 ont contribué à donner une autre image à la discipline.


Pourrait-elle se professionnaliser ?

Non, je ne pense pas. La Fédération a loupé le coche. Aujourd’hui, on est concurrencé par d’autres nations comme Madagascar. Nous avons eu un cru exceptionnel de joueurs comme Philippe Quintais ou Philippe Suchaud mais il n’y a pas de véritable relève.


Comment avez-vous commencé ?

 

C’est familial. Mon père jouait beaucoup. J’ai débuté très jeune à l’âge de 7 ans. J’étais champion de France à 18 ans. J’ai senti que je possédais un don. Mais cela ne suffit pas, il faut quand même beaucoup travailler.


Quelle fréquence ?

Il n’y a pas de secret, il faut jouer quotidiennement, au moins une heure. On progresse mieux en jouant seul.


Vous avez tout gagné (*), pourquoi continuez-vous ?

La passion. La pétanque ne m’a jamais nourri. Les gains sont de moins en moins élevés. Aujourd’hui, je joue pour me faire plaisir. Depuis 25 ans, j’ai la chance d’avoir un aménagement horaire à la mairie de Montluçon où je suis électricien. Je prends d’ailleurs ma retraite en septembre. Je suis toujours resté dans ma ville auprès de ma famille.


Vous êtes l’homme à abattre en tournoi. Cela n’est-il pas trop difficile à gérer ?

Ce sont les adversaires qui ont la pression, pas moi.


Tireur ou pointeur ?

Je suis « milieu » donc polyvalent mais actuellement, je suis meilleur au tir. Avant, c’était le contraire.


Vous êtes connu pour être un leader hors pair.

Je dirige la partie, je donne la tactique. La plupart du temps, l’équipe (en triplette) la suit.


Les jeunes viennent prendre des photos à vos côtés. Ça vous fait quel effet ?

La notoriété me fait plaisir. Ici, la mentalité est super sympa. Dommage qu’il n’y ait pas plus de concours comme celui-là en Bretagne.

* 15 fois Champion de France et quadruple champion du monde. En 1995, il devient co-recordman mondial de tirs accélérés avec 992 boules tirées sur 1 000, en 55 min 11 s ! En 2000, il est sacré Joueur du siècle par la Fédération internationale.


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/petanque-christian-fazzino-le-joueur-du-siecle-a-combrit-18-08-2018-12055411.php#rgeBAtjbEqQslEX8.99

Plus de 2 500 joueurs s’affrontent ce week-end au 13e National de Combrit et de Cornouaille. Parmi eux, une star : Christian Fazzino, 62 ans, élu « joueur du siècle ». Rencontre avec le Lionel Messi de la pétanque.


Vous connaissez déjà cette compétition, elle vous réussit plutôt bien.

Oui, j’y suis venu deux fois et j’ai gagné deux fois, en 2010 et 2014. Mais le plateau est de plus en plus relevé. Cette année, il y a cinq, six équipes vraiment difficiles à battre.


Quelle est la particularité de cette épreuve ?

Le cadre est magnifique mais le terrain est difficile, les données sont traîtres. Impossible par exemple de tirer tout le temps et encore moins à la rafle (ou à la « raspaille »). Ça permet d’égaliser les forces entre équipes.


Qu’est-ce qui fait un bon joueur de pétanque ?

Le mental bien sûr mais il faut aussi être bien préparé physiquement. Personnellement, je fais attention quotidiennement à mon hygiène de vie et notamment à mon alimentation. Je fais aussi beaucoup de vélo, pas par passion, mais pour entretenir mes jambes.


La pétanque est donc un véritable sport ?

Bien sûr ! Les retransmissions de grands événements sur la chaîne TV Équipe 21 ont contribué à donner une autre image à la discipline.


Pourrait-elle se professionnaliser ?

Non, je ne pense pas. La Fédération a loupé le coche. Aujourd’hui, on est concurrencé par d’autres nations comme Madagascar. Nous avons eu un cru exceptionnel de joueurs comme Philippe Quintais ou Philippe Suchaud mais il n’y a pas de véritable relève.


Comment avez-vous commencé ?

 

C’est familial. Mon père jouait beaucoup. J’ai débuté très jeune à l’âge de 7 ans. J’étais champion de France à 18 ans. J’ai senti que je possédais un don. Mais cela ne suffit pas, il faut quand même beaucoup travailler.


Quelle fréquence ?

Il n’y a pas de secret, il faut jouer quotidiennement, au moins une heure. On progresse mieux en jouant seul.


Vous avez tout gagné (*), pourquoi continuez-vous ?

La passion. La pétanque ne m’a jamais nourri. Les gains sont de moins en moins élevés. Aujourd’hui, je joue pour me faire plaisir. Depuis 25 ans, j’ai la chance d’avoir un aménagement horaire à la mairie de Montluçon où je suis électricien. Je prends d’ailleurs ma retraite en septembre. Je suis toujours resté dans ma ville auprès de ma famille.


Vous êtes l’homme à abattre en tournoi. Cela n’est-il pas trop difficile à gérer ?

Ce sont les adversaires qui ont la pression, pas moi.


Tireur ou pointeur ?

Je suis « milieu » donc polyvalent mais actuellement, je suis meilleur au tir. Avant, c’était le contraire.


Vous êtes connu pour être un leader hors pair.

Je dirige la partie, je donne la tactique. La plupart du temps, l’équipe (en triplette) la suit.


Les jeunes viennent prendre des photos à vos côtés. Ça vous fait quel effet ?

La notoriété me fait plaisir. Ici, la mentalité est super sympa. Dommage qu’il n’y ait pas plus de concours comme celui-là en Bretagne.

* 15 fois Champion de France et quadruple champion du monde. En 1995, il devient co-recordman mondial de tirs accélérés avec 992 boules tirées sur 1 000, en 55 min 11 s ! En 2000, il est sacré Joueur du siècle par la Fédération internationale.

L'association Ty Québec Rospo jeux a lancé plusieurs concours de pétanque qui ont débuté le 7 août. Mardi, la cinquantaine d'équipes réunies, aux côtés de nombreux spectateurs a eu l'agréable surprise d'échanger avec un invité de marque, Christian Fazzino, 62 ans, cinq fois champion du monde et 16 fois, champion de France.

Il a répondu, à l'invitation de Stéphane Vergoz, 48 ans, son ami de longue date, membre de ty Québec rospo jeux, lui-même, joueur très brillant, ayant cumulé pas moins 15 victoires, dans les nationaux.

« J'ai rencontré Christian, en 1992, lors d'une grosse partie de pétanque que j'avais perdu, 13 à 12. Une amitié solide s'est mise en place. La pétanque, ce n'est pas que de la compétition. L'ambiance, la convivialité sont de mise. Christian m'a beaucoup apporté. Il parvient à hisser les joueurs de pétanque vers le haut, en les valorisant et en leur apportant ses conseils, dans les options de jeu, notamment. J'ai un profond respect pour lui. Je le considère comme le Zidane de la pétanque. Je me souviens qu'en 2000, l'année où mon club a gagné la coupe de France, Christian a été élu, à Millau, meilleur joueur du siècle », se souvient Stéphane Vergoz.

Entretenir sa forme physique

Christian Fazzino est un champion d'une grande humilité. Quand on l'interroge au sujet du secret de sa réussite, il confie : « Tout réside, dans la régularité. Et dans toutes les parties. On ne doit pas faire que des carreaux. On peut bien jouer, à un bon niveau, sans être exceptionnel. Mais ce sont des années de travail. Ça fait 55 ans que je joue. Je continue de m'entraîner comme un vrai sportif afin de garder la forme. Je fais en sorte d'avoir une résistance irréprochable, dans les jambes. Leur positionnement doit être précis, lors de parties. Je fais donc du vélo et à force d'expérience, les bras sont comme robotisés. J'utilise toujours les mêmes boules, des lisses comme tous les tireurs ».

Avec Stéphane, il partage cette passion commune de la pétanque et le plaisir de jouer ensemble. « C'est l'ambiance qui prime, la complémentarité entre chaque joueur et chaque caractère. L'amitié s'installe ensuite, de façon durable ».

 

LES RESULTATS 2018


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